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L’Age de la connaissance. Traité d’écologie positive
0120.00 DH« Notre connaissance est infinie. Tout le contraire de notre système actuel fondé sur les hydrocarbures, dont la source finira inexorablement par se tarir. Ainsi, l’économie de la connaissance nous assure un développement durable. Une révolution ! Une économie qui ne ressemble pas à l’économie. Du moins pas à celle, vorace, que le monde a développée depuis la révolution industrielle. Mieux, elle en défie toutes les lois : sa matière première est inépuisable, elle favorise le partage, et son pouvoir d’achat dépend de chacun d’entre nous.
Elle trouve déjà des prolongements majeurs grâce au biomimétisme. […] C’est donc un enjeu capital pour l’écologie, notre gestion des déchets ou encore la lutte contre la pauvreté… Il doit aujourd’hui guider toutes nos politiques. » I.A. -
L’adolescent 1
094.00 DHmalmené par ses camarades, il s’enferme dans une solitude mégalomaniaque et se plonge dans des réflexions chaotiques où se mêlent fantasme de richesse, fascination… Avant-dernier roman, injustement méconnu, de Dostoïevski, voici la confession hallucinée d’un adolescent solitaire : enfant bâtard d’un aristocrate et d’une domestique, malmené par ses camarades, il s’enferme dans une solitude mégalomaniaque et se plonge dans des réflexions chaotiques où se mêlent fantasme de richesse, fascination pour la noblesse et délire mystique. Cela sur fonds d’intrigues amoureuses dans la société pétersbourgeoise.
« L’Adolescent » date de 1875, et représente l’exacte charnière entre « Les Démons » et « Les Frères Karamazov » -
L’ablation
0100.00 DH« Témoins vigilants, observateurs attentifs, il arrive parfois que les romanciers se voient confier des vies pour les raconter dans leurs livres. Ils font alors fonction d’écrivain public. C’est ce qui m’est arrivé il y a deux ans lorsqu’un ami, qui avait été opéré de la prostate, m’a demandé d’écrire l’histoire de son ablation. Je l’ai écouté pendant des heures. Je l’ai accompagné dans ses pérégrinations hospitalières.
Je suis devenu ami avec le professeur d’urologie qui le suivait. L’idée d’un livre s’est imposée peu à peu. Un livre utile qui rendrait service aux hommes qui subissent cette opération, mais aussi à leur entourage, leur femme, leurs enfants, leurs amis, qui ne savent comment réagir. Mais la situation était délicate : fallait-il, comme le demandait mon ami, tout raconter, tout décrire, tout révéler ? Après réflexion, j’ai choisi de tout dire. » Tahar Ben Jelloun. -
Kafka sur le rivage
0126.00 DHUn adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction oedipienne proférée par son père. De l’autre côté de l’archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s’entremêlent pour devenir le miroir l’une de l’autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d’un murmure envoûtant. » Sous la baguette d’un enchanteur qui puise ses sortilèges dans les pires noirceurs de la condition humaine, Kafka sur le rivage est le roman le plus ambitieux, le plus envoûtant de Murakami.
» André Clavel, Lire Traduit du japonais par Corinne Atlan -
Harrouda
0100.00 DHHarrouda n’apparaît que le jour. Elle commence par lâcher ses cheveux en avant et tourne sur place. Puis elle relève sa robe. Les enfants n’ont que le temps d’y croire, déjà le rideau est baissé. Le reste, ils le retrouvent dans leurs rêves et, pour le narrateur, à chaque étape de son adolescence. Harrouda, prostituée déchue, fut son premier amour, et la maîtresse de deux villes : Fès, lieu de toutes les vertus et de la tradition, Tanger – que Jean Genet appelle Tanger-la-trahison. Une femme, deux villes, toutes les femmes, » et nous guettons la solitude pour de nouveaux fantasmes. Nous les collons sur une page d’écriture. Le rire. Seul le rire pour accoupler ce que nous avons osé. » Ce livre est un roman-poème du grand conteur marocain Ben Jelloun
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Dieu n’habite pas la Havane
0101.00 DHJuan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein coeur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de » Don Fuego « , la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s’est ternie. Le régime castriste, lui aussi, a vieilli. Il s’ouvre au monde, à l’argent, à la modernité. Le Buena Vista a changé de propriétaire. Et Don Fuego en est réduit à courir le cachet. Sa rencontre avec Mayensi, rousse incendiaire et mystérieuse de 40 ans sa cadette, fera rejaillir le feu de la passion dans les veines du sexagénaire…
Au point de le consumer ? » C’est un hommage romanesque aux chanteurs de rue, qui évite la nostalgie pour mieux composer une histoire de musique et d’amour. » LiRE » Le fabuleux conteur sait aussi sonder les âmes bouleversées. » Mohammed Aïssaoui – Le Figaro littéraire -
Dans le jardin de l’ogre
0106.00 DHUne semaine qu’elle tient. Une semaine qu’elle n’a pas cédé. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n’a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s’est introduit en elle comme un souffle d’air chaud. Adèle ne peut plus penser qu’à ça. » Adèle, journaliste issue d’un milieu bourgeois, semble heureuse avec Richard, le médecin qu’elle a épousé. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de collectionner les conquêtes éphémères.
Dans le jardin de l’ogre est l’histoire d’un corps esclave de ses pulsions que rien ne rassasie. Un roman féroce et viscéral sur l’addiction sexuelle et ses implacables conséquences -
Au pays – Maroc
055.00 DHA quelques mois de la retraite, Mohamed n’a aucune envie de quitter l’atelier où il a travaillé presque toute sa vie depuis qu’il est parti du bled. Afin de chasser le malaise diffus qui l’envahit, il s’interroge sur lui-même avec simplicité et humilité. Il pense à son amour profond pour l’islam, dont il n’aime pas les dérives fanatiques ; il se désole de voir ses enfants si éloignés de leurs racines marocaines ; il réalise surtout à quel point la retraite est pour lui le plus grand malheur de son existence.
Un matin, il prend la route de son village natal, décidé à construire une immense maison qui accueillera tous ses enfants. Un retour « au pays » qui sera loin de ressembler à ce qu’il imaginait. -
Crime et châtiment. Suivi du Journal de Raskolnikov
0113.00 DH« Raskolnikov se mit à trembler de tout son corps comme un homme frappé d’un coup terrible. — Mais… alors… qui… est l’assassin ? balbutia-t-il d’une voix entrecoupée. Porphyre Petrovitch se renversa sur sa chaise, de l’air d’un homme stupéfait par une question abracadabrante. — Comment, qui est l’assassin ? répéta-t-il comme s’il n’en pouvait croire ses oreilles, mais c’est vous.
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Cousine K
085.00 DHHanté par la mort de son père, oublié par sa mère, blessé par l’absence de son frère adoré, un jeune Algérien se laisse peu à peu envahir par ses sentiments pour sa belle cousine. Très vite, cet amour devient une obsession. Comment s’approprier cette fille capricieuse, si proche et pourtant inaccessible ? Entre les deux adolescents, une relation de victime à bourreau s’installe. Croyant apaiser sa souffrance, l’amoureux envisage de se venger de l’indifférente.
Va-t-il l’emprisonner, la violer, la tuer ? Dans le silence du douar, une tragédie se prépare… » Un récit terrifiant de noirceur et de malignité servi par une écriture lumineuse. » Alexandra Lemasson – Le Magazine littéraire -
Chanson douce
0106.00 DH« Louise ? Quelle chance vous avez d’être tombés sur elle. Elle a été comme une seconde mère pour mes garçons. Ca a été un vrai crève-coeur quand nous avons dû nous en séparer. Pour tout vous dire, à l’époque, j’ai même songé à faire un troisième enfant pour pouvoir la garder ». Lorsque Myriam décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou.
Après un casting sévère, ils engagent Louise et sont conquis par son aisance avec Mila et Adam, et par le soin bientôt indispensable qu’elle apporte à leur foyer, laissant progressivement s’installer le piège de la dépendance mutuelle -
Caligula suivi de Le malentendu
0113.00 DHCALIGULA : C’est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter. HELICON : Et qu’est-ce donc que cette vérité, Caïus ? CALIGULA : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux. HELICON : Allons, Caïus, c’est une vérité dont on s’arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n’est pas cela qui les empêche de déjeuner. CALIGULA : Alors, c’est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu’on vive dans la vérité !
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Au plus beau pays du monde
060.00 DHUne profonde exploration humaine ». Le Figaro De Casablanca la bruyante océanique, à Tanger la rêveuse méditerranéenne et Fès la spirituelle septentrionale, le hasard frappe. D’une médina à une mégalopole, d’une paillote à un hôtel luxueux, d’une corniche maritime à un palais merveilleux, il bouscule et transforme les vies. Une femme qui décide de vous ruiner, des imbroglios administratifs qui vous rendent l’existence infernale, un amour de jeunesse qu’il n’aurait pas fallu revoir, les convives d’un dîner aux prises avec le poids des traditions…
Une célébration de l’humanité sensible d’un Maroc polyglotte et multiculturel. Tahar Ben Jelloun est un écrivain franco-marocain à la carrière internationale. Il a publié la majeure partie de son oeuvre au Seuil dont L’Enfant de sable, La Nuit sacrée (prix Goncourt en 1987) ou encore Le Racisme expliqué à ma fille -
Au pays
095.00 DHA quelques mois de la retraite, Mohamed n’a aucune envie de quitter l’atelier où il a travaillé presque toute sa vie depuis qu’il est parti du bled. Afin de chasser le malaise diffus qui l’envahit, il s’interroge sur lui-même avec simplicité et humilité. Il pense à son amour profond pour l’islam, dont il n’aime pas les dérives fanatiques ; il se désole de voir ses enfants si éloignés de leurs racines marocaines ; il réalise surtout à quel point la retraite est pour lui le plus grand malheur de son existence.
Un matin, il prend la route de son village natal, décidé à construire une immense maison qui accueillera tous ses enfants. Un retour « au pays » qui sera loin de ressembler à ce qu’il imaginait. -
Ainsi parlait Zarathoustra
0149.00 DHQuand il commence AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA, NIETZSCHE a déjà une importante œuvre critique derrière lui. Ce travail d’examen des valeurs culturelles ne constitue cependant qu’un aspect de sa mission de philosophe. Il sait aussi qu’une œuvre affirmative doit suivre. Ainsi naît la figure de ZARATHROUSTRA, double grandiose de son auteur, porte-parole des vertus qu’il entend exalter. Livre » à part « , comme son auteur le nomma lui-même. Livre où apparaissent pour la première fois des thèmes comme la volonté de puissance ou le surhomme. Ces idées, diversement comprises, et quelquefois à contresens, comptent au nombre de celles qui ont le plus fortement marqué la pensée de notre siècle
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1Q84 Tome 3
0150.00 DHAprès le succès phénoménal des deux premiers tomes, la suite trépidante et romantique des aventures d’Aomamé et de Tengo, en quête l’un de l’autre sous les deux lunes de 1Q84. Sous le double scintillement de 1Q84, le temps s’accélère et les vérités se confondent. La voix du détective Ushikawa s’invite, oscillant entre révélation et menace, sur la trace d’Aomamé et Tengo. D’un reflet à l’autre, dans la clairvoyance hypnotique de ce troisième volet, le passé s’apprête à livrer son chaos au seuil d’un nouveau rêve…» Pour traverser les miroirs et aller gamberger dans le Grand Ailleurs, le mot de passe tient en quatre syllabes : Murakami. Ce Japonais volant n’a pas son pareil, en effet, pour distiller les nectars d’une oeuvre délicieusement somnambulique, de bout en bout hypnotique. » André Clavel – L’Express Traduit du japonais par Hélène Morita